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Place à ses connaissances, amis et
admirateurs... Ce qu'ils disaient de lui, ce que Mozart pensait d'eux... Une autre façon
de le découvrir!
Voir la liste de ses amis et
connaissances?
A la place d'honneur, citons Joseph Haydn,
qu'il surnommait affectueusement "Papa"!
Ils furent unis par une sincère, profonde et réciproque amitié teintée d'admiration.
Haydn passa la nuit à pleurer en apprenant la nouvelle de la disparition de Mozart, et
écrivit : " je fus hors de moi à cause de sa mort. Je ne pouvais croire que
la providence eut si tôt repris la vie d'un homme aussi indispensable".
A Leopold il disait : "Je vous le dis devant dieu et
en honnête homme, votre fils est le plus grand compositeur que je connaisse"
A propos de Haydn, Mozart écrivit : "Lui seul a le secret de me
faire rire et de me toucher au plus profond de mon âme"
Niemtschek nous
en apprend un peu plus sur la manière qu'avait Wolfgang de composer: " Mozart
n'a jamais touché le piano pour écrire. Lorsqu'il recevait un livret en vue d'une
composition vocale, il allait et venait, l'esprit concentré sur le texte, jusqu'à ce que
son imagination s'embrase. Il travaillait ses idées au piano : et c'est après seulement
qu'il s'asseyait à une table pour écrire."
Le premier amour de Mozart, Aloysia Werber (soeur de Constance), choisira d'épouser
Joseph Lange, un acteur. Cependant, les deux couples resteront très bons amis. Joseph
Lange fera même de Wolfgang un portrait dont on dit qu'il est un des plus fidèle.
Il nous raconte ici : " Dans ses conversations et dans ses actes, jamais
Mozart ne pouvait moins passer pour un grand homme que lorsqu'il était occupé à un
ouvrage important. Alors, non seulement il parlait de choses et d'autres et sans suite,
mais il faisait des plaisanteries de toutes sortes, auxquelles on n'était pas accoutumé
de sa part; même, il se négligeait délibérément dans sa tenue. En outre, il
paraissait ne réfléchir et ne penser à rien. Ou bien, sous une apparence frivole, il
dissimulait à dessein son angoisse intime, pour des cause qu'on ne pouvait découvrir; ou
bien il se complaisait à faire contraster brutalement les idées divines de sa musique
avec les vulgarités de la vie quotidienne, et à s'amuser d'une sorte d'ironie de
soi-même."
Raconté par
Lorenzo Da Ponte : " Wolfgang Mozart, quoique doué par la nature d'un génie
musical supérieur peut-être à tous les compositeurs du monde passé, présent et futur,
n'avait jamais pu encore faire éclater son divin génie à Vienne, par suite des cabales
de ses ennemis; il y demeurait obscur et méconnu, semblable à une pierre précieuse qui,
enfouie dans les entrailles de la terre, y dérobe le secret de sa splendeur."
Un musicien ami d'Haydn à Londres raconte ceci dans ses mémoires :" Le
prince Lobkowitz demanda à Haydn pourquoi il n'avait pas écrit de quintette
instrumental; il répondit qu'il n'avait jamais rêvé de pareille chose avant d'avoir
entendu les célèbres quintettes de Mozart, et qu'il les trouva si sublimes et si
parfaits qu'il ne pouvait imaginer se mettre en concurrence avec un tel compositeur."
Joseph Haydn encore, dans une lettre de 1787 :"
Si seulement je pouvais graver dans l'esprit de tout ami de la musique, mais surtout dans
l'esprit des puissants de cette terre, les inimitables travaux de Mozart, leur faire
entendre avec la compréhension musicale et l'émotion que j'y apporte moi-même, par
Dieu, les nations rivaliseraient pour avoir ce joyaux chez elles. Prague doit
particulièrement s'efforcer de ne pas le laisser échapper, en l'enchâssant comme il le
mérite. La vie des grands génies est trop souvent attristée par l'insouciante
ingratitude de leurs admirateurs. Je m'étonne que Mozart, cet être unique, ne soit pas
encore appointé dans une cour impériale ou royale. Pardonnez-moi si je déraille, j'aime
trop cet homme! "
A Prague, après le triomphe de Don Giovanni, on pourra lire dans une gazette : "M.
Mozart dirigeait lui-même l'orchestre et, lorsqu'il parut, il fut salué par une triple
acclamation."
Mozart donne parfois des concerts de plein air. Lors d'une de ses représentation,
l'empereur lui-même, chapeau bas, cria :" Bravo Mozart! "
"Je me suis toujours compté au nombre des plus grands
adorateurs de Mozart et je le resterai jusqu'à mon dernier souffle."
écrivait Beethoven à l'abbé Maximilien en 1826.
"Quel est,
demandait-on à Rossini, le plus grand des musiciens ?
- Beethoven !
- Et Mozart ?
- Oh ! lui, c'est l'unique..."
Sören Kierkegaard, philosophe (1813 - 1855) écrivait
dans son " Entweder oder" :
" Avec son Don Juan Mozart entre dans la petite troupe des hommes
dont le temps n'oubliera jamais ni le nom ni les oeuvres, puisqu
l'éternité les a accueillis en elle [...] Immortel Mozart! à qui je
dois tout: le fait d'avoir perdu la raison, d'avoir eu l'âme retournée,
d'avoir tremblé dans le plus intime de mon être, de ne pas devoir
parcourir la vie comme quelqu'un que rien ne peut ébranler! Toi je te
rends grâce de ne pas mourir sans avoir aimé, même si mon amour fut
malheureux! Est-il donc surprenant que je sois plus jaloux de sa
glorification que de l'instant le plus heureux de ma propre vie, plus
jaloux de son immortalité que de ma propre existence! Oui, s'il était
enlevé, si son nom était effacé, alors s'écroulerait tout ce dont il
était la seule assise, alors tout s'effondrerait d'un coup pour moi dans
un chaos sans limites, dans un effroyable néant!"
Ceux qui l'on connu !
(Source: Dictionnaire Mozart, sous la direction de H. C. Robbins Landon)
Mozart vivait au milieu d'un vaste cercle d'amis, de connaissances, de parents,
de collèges et d'élèves - si vaste du reste, qu'on se demande parfois comment il
pouvait trouver le temps de composer.
La liste suivante ne regroupe que les noms les plus importants et ne prend pas en
compte les patrons de Mozart.
Adamberger, Johann Valentin (1770 - 1804)
Chanteur (il joua le rôle de Belmonte dans l'Enlèvement au Sérail).
Mozart composa pour lui divers airs (K 420, K431, K469)
Il fut également membre de la loge maçonnique A l'Espérance Couronnée et prit part à
l'exécution de Die Maurerfreude K471.
Adlgasser, Anton Cajetan (1729 - 1777)
Organiste de la cathédrale de Salzbourg auquel Mozart succéda de 1777.
Albert, Franz Joseph (1728 - 1789)
Propriétaire de l'auberge Zum schwarzen Adler ou Mozart se rendit de nombreuses
fois et ou il se mesura au clavier à I. von Beecke au cours de l'hivers 1774-1775.
Albertarelli, Francesco
Basse à la cour de Vienne de 1788 à 1790. Il chanta le rôle titre lors de la première
de Don Giovanni.
Albrechtsberger, Johann Georg (1736 - 1809)
Organiste à l'abbaye de Melk. En 1767 il s'installe à Vienne où il se lie
d'amitié avec Mozart et lui succède comme assistant auprès de Hofmann à la cathédrale
de St Etienne en 1793.
Albrechtsberger est surtout renommé pour avoir été le professeur très estimé de
Beethoven.
Amicis, Anna Lucia (1733 - 1816)
Soprano ayant débuté une carrière en chantant des rôles comique. Mozart ayant
eu l'occasion d'admirer sa voix à Venise et Naples écrivit pour elle le rôle de Giunia
dans Lucio Silla.
Antretter
Famille salzbourgeoise avec laquelle Mozart entretenait des liens amicaux et pour
laquelle il composa le divertimento K 205.
Attwood Thomas (1765 - 1838)
Choriste à la chapelle royale (Londres). Il étudia à Naples puis avec Mozart
à Vienne entre 1785 et 1787; ce qui subsiste de ses exercices nous éclaire sur les
méthodes pédagogiques de Mozart.
Hauernhammer, Josepha Barbara (1758 - 1820)
Élève de Mozart dans les années 1780. Il lui dédia les 6 sonates pour violon K
376, 296, 377, 378, 379, 380 et composa pour elle la sonate K 448.
L'amour que Josepha porta à Mozart ne fut jamais payé en retour et elle épousa Johann
Bessenig en 1786.
Bach, Johann Christian (1735 - 1782)
Fils cadet de J.S. Bach.
Baglioni, Antonio
Ténor d'origine romaine qui travailla également à Venise et Prague. Il créa
les rôles de Don Ottavio (Don giovanni) et Tito (La clémence de Titus).
Il était également un professeur très demandé.
Barisani, Sigmund (1758 - 1787)
Médecin, fils de Silvester Barisani, médecin de l'archevêque de salzbourg.
Il fut un ami intime de Wolfgang et travailla avec lui à Salzbourg et Vienne.
Barrington, Hon Daines (1727 - 1800)
Il se lia d'amitié avec la famille Mozart à Londres en 1765 et fit subir à
Wolfgang un certain nombre d'épreuves de lecture de partitions, de déchiffrage et
d'improvisation dont il rendit compte à la Royal Society en 1770.
Bassi, Luigi (1766 - 1825)
Baryton florentin, il parti pour Prague en 1784 et y chanta dans la première
représentation des Noces de Figaro. Il créa le rôle titre de Don Giovanni
Beecke, Notger Ignaz Franz Von (17336 - 1803)
Compositeur et pianiste virtuose il se mesura à Mozart lors d'un concours chez
F.J. Albert au cours de l'hivers 1774 -1775. Les deux musiciens se revirent en 1777 et en
1790 ou ils jouèrent ensemble un arrangement de concerto.
Beethoven, Ludwig van (1770 - 1827)
Le plus grand compositeur allemand de son temps connaissait et étudiait la
musique de Mozart qui l'influença profondément. EN avril 1787 il joua à Vienne devant
Mozart et prit peut être quelques leçons de lui. Il s'installa à Vienne après la mort
de Mozart et joua lors de concerts publics le concerto K 466 de Wolfgang pour lequel il
écrivit les cadences.
Benucci, Francesco (1745 - 1824)
Basse qui débuta dans des rôles comique en Italie. Il créa le rôle de Figaro
dans les noces de Figaro et celui de Guglielmo dans cosi fan tutte. Il chanta également
le rôle de Leporello pour la première viennoise de DOn giovanni.
Bernasconni, Antonia (1741 - 1803)
En 1770 elle fut la première Aspasia dans Mitridate de Mozart.
Braunhofer, Maria Anna (1748 - 1819)
Elle fut la première Giacinta dans La finta simplice.
Bullinger, Franz Joseph Johann (1744 - 1810)
Grand ami de la famille Mozart, c'est à lui que Wolfgang confia en premier la
nouvelle de la mort de sa mère.
Bussani, Francesco (1743 - 1806)
Baryton italien. Il créa les rôles de Bartolo et Antonio lors de la première
des Noces de Figaro et chanta le Commandeur et Masetto dans la première viennoise de Don
Giovanni. Il chanta également Don Alfonso de Cosi Fan Tutte.
Sa femme, Dorothea fut la première Cherubin dans Les Noces et la première Despina dans
Cosi fan Tutte.
Calvesi, Vincenzo
Tenor. Fut le premier Ferrando de Cosi fan Tutte.
Cambini, Giuseppe Maria Gioacchino (1746 - 1825)
Quitta l'Italie pour Paris en 1770 ou il s'installa comme compositeur. Mozart
trouvait ses quatuors "assez jolis" mais le soupçonnait d'avoir incité Legros
à refuser de donner une de ces symphonies au concert spirituel en 1778.
Campi, Gaetano
Basse. Il créa le rôle de Publio dans La clémence de Titus. Son épouse
Antonia chanta nombre de grands rôles de Mozart.
Cannabich
Famille de musiciens vivant à Mannheim et Munich amis de la famille Mozart.
Rosina, fille de Christian Cannabich devint l'élève de Mozart en 1777 - 1778. Il composa
pour elle la sonate K 309.
Cavalieri, Catarina (1760 - 1801)
Elle étudia le chant avec Salieri dont elle devint la maîtresse. Mozart
l'admirait beaucoup et elle fut la première Constance de l'enlèvement au Sérail. Elle
chanta également Elvire lors de la première viennoise de Don Giovanni et La comtesse
lors de la reprise des Noces de Figaro en 1789.
Clementi, Muzio (1752 - 1832)
Pianiste et compositeur à Londres. Lors d'une tournée sur le continent, il
affronta Mozart lors d'un célèbre concours de piano, de lecture à vue et
d'improvisation à la cours viennoise de Joseph II le 24 décembre 1781.
Consoli, Tommaso (1753 - 1811)
Castrat. Il tint le rôle de Ramiro lors de la première de la Finta Simplice en
1775 puis fut Arminta dans Il rè pastor.
Da Ponte, Lorenzo (1749 - 1838)
Librettiste des Noces de Figaro, Don Giovanni, et Cosi Fan Tutte. Il collabora
également avec Salieri et Martin y Soler.
Dauer, Johann Ernest (1746 - 1812)
Ténor. Il créa le rôle de Don Pedrillo dans l'enlèvement au Sérail.
Demmler, Johann Michael (1748 - 1785)
Pianiste et compositeur à Augsbourg et également organiste à la cathédrale.
Mozart soutin sa candidature au poste d'organiste à la cathédrale de Salzbourg en 1778.
En 1777 il joua avec lui et J.A. Stein le concerto pour 3 pianos K 242.
Dittersdorf, Carl Ditters von (1739 - 1799)
Succeda à Michael Haydn comme maître de chapelle de l'évêque de Grosswardein.
D'après Michael Kelly, il tint le second violon dans des quatuors à cordes avec Joseph
Haydn, Vanhal et Mozart.
Duschek, Franz Xaver (1731 - 1799)
Pianiste, compositeur et professeur à Prague. Se lia d'amitié avec les Mozart
en 1777. C'est chez lui que Mozart acheva la partition de Don Giovanni. Il composa pour
Josepha (épouse de Duschek) l'air de concert "Bella mia fiamma" K 528 en 1787.
Esterhazy (famille)
A travers les loges maçonniques viennoise, Mozart s'est trouvé étroitement
lié avec de nombreux membres de la famille Esterhazy.
Eybler, Joseph Leopold (1765 - 1846)
Elève d'Albrechtsberger et protégé de Haydn, il devin l'ami intime de Mozart
qu'il seconda lors des répétitions de Cosi Fan Tutte. Constanze, la veuve de Mozart lui
demanda de terminer le Requiem de son époux mais, après avoir travaillé au Dies Irae il
se sentit incapable de mener à bien la tâche.
En 1833 il fut victime d'une attaque en dirigeant le Requiem de Mozart.
Ferrarese del bene, Adriana (1755 - 1798)
Chanta Susanna dans Les Noces de Figaro et Fiordiligi lors de la première de
Cosi Fan Tutte. Mozart composa 2 nouveaux airs K 577 et 579 pour elle dans Figaro.
Fisher, Johann Ignaz Ludwig (1745 - 1825)
Etudia auprès d'Anton Raaf à Mannhein puis fut engagé comme basse à la cour.
Il chanta Osmin lors de la première de L'enlèvement Au Serail et Mozart composa pour lui
les scènes K 512 et K 432.
Freysinger
Famille munichoise avec laquelle Mozart se lia en 1777. Le père Franzikus
Erasmus avait été à l'école avec Leopold Mozart. Wolfgang admirait beaucoup la beauté
de ses filles et semble avoir voué une affection particulière à la cadette, Josepha,
pour qui il composa la sonate K 311.
Gerl, Franz Xaver (1764 - 1827)
Il fut l'élève de Leopold Mozart et commença sa carrière de basse en 1785. Il
chanta plusieurs rôles de Mozart à Vienne et fut le premier Sarastro de La Flute
Enchantée. L'air de concert K 612 lui fut destiné. Il prit part à la lecture du requiem
inachevé au chevet du compositeur mourant.
Gilowski Franz Xaver Wenzel (1757 - 1816)
Il fut témoind de Wolfgang à son mariage en 1782 et signa "magister
chirurgiae et anatomiae".
Goldhahn, Joseph Odilo
Ce marchand de fer se trouva mystérieusement mêlé aux affaires financières de
Mozart au court de ses dernières années et fut témoin de l'inventaire de ses biens
après décès. Il est souvent désigné dans la correspondance de Mozart sous les lettres
N.N (non nominato)
Gossec, François Joseph (1734 - 1829)
Fut l'un des principaux compositeurs de l'époque révolutionnaire. Mozart fit sa
connaissance en 1778 et le décrivit à son père comme "un très bon ami et en même
temps un individu très terne"
Gottlieb, Anna (1774 - 1856)
Dès l'âge de 12 ans elle joua le rôle de Barbarina lors de la première des
Noces de Figaro et fut également la première Pamina de La Flute Enchantée.
Elle assista, en 1842, à l'inauguration du monument à la mémoire de Mozart à
Salzbourg.
Graf, Friedrich Hartmann (1727 - 1795)
Flutiste, il composa principalement de la musique instrumentale. Mozart fit sa
connaissance en 1777. Il admirait son activité et sa robe de chambre mais non sa musique.
Grimm, Friedrich Melchior von (1723 - 1807)
Diplomate et homme de lettre, secrétaire du duc d'Orléans à Paris. Il fut le
champion de Mozart le plus influent en 1763-64, 1766, 1778. Il rend compte du génie du
jeune Mozart dans sa Correspondance Littéraire. Après la mort de sa mère en
1778, Wolfgang logea chez lui mais peu après il écrivit à son père : "M.
Grimm est peut-être capable d'aider les enfants, mais non les adultes[...] N'imaginez pas
qu'il est tel qu'il était."
Haibel, Sophie (née Werber 1763 - 1846)
Belle soeur de Wolfgang, soeur cadette de Constanze.
Hasse, Johann Adolf (1699 - 1783)
Compositeur d'opéra le plus célèbre de son temps. Il fut maître
de chapelle
à la cour électorale de Dresde puis s'établit à Vienne en 1764. Il fit la connaissance
de Mozart en 1769 et lui fournit une lettre de recommandation auprès de Giovanni Maria
Ortes, patron de l'opéra à Venise. Les 2 compositeurs se revirent à Milan en Octobre
1771 lorsque la serenata Asciano in Alba K 111 de Mozart succéda à Ruggiero de Hasse.
D'après Leopold Mozart, ce fut "un extraordinaire succès,[...] qui
tua l'opéra de Hasse." Ruggiero fut l'ultime oeuvre scénique
de
Hasse.
Hässler, Johann Wilhem (1747 - 1822)
Le 15 Avril 1789 il se mesura à Mozart à l'orgue de la Hofkirche de Dresde puis
au piano à la résidence de l'ambassadeur de Russie.
Hatzfeld, comte August Clemens Ludwig Maria (1754 - 1787)
Bon violoniste qui fit la connaissance de Mozart en début 1786. En Mars 1786
Mozart composa pour lui le solo de violon de la scena K 490 à l'occasion d'une
représentation d'Idoméneo. A la mort de Hatzfeld en 1787, Mozart pleura "cet
homme noble, le plus cher, le meilleur des amis et le gardien de ma vie".
Haydn, Joseph (1732 - 1809)
Il passa l'essentiel de sa carrière au service de la famille Esterhàzy. Il fit
sans doute la connaissance de Mozart en 1781 ou peut-être après. Il se vouèrent une
admiration et une amitié sincère et réciproque. Mozart lui dédia les 6 quatuors à
cordes K 387, 421, 428, 458, 464 et 465.
Haydn Michael (1737 - 1806)
Frère de Joseph (voir ci dessus) il fut choriste à la cathédrale St Etienne de Vienne.
En 1763 il fut maître de concert de l'archevêque de Salzbourg, et donc collègue de
Mozart. Il lui succéda en 1781 comme organiste de la cathédrale. Les deux hommes
restèrent liés même après que Mozart ait quitté Salzbourg pour Vienne et, en 1783, il
semble que Mozart ait honoré une commande faite à Haydn en composant les duos pour
violon et alto K 423 et 424. Il écrivit également une introduction lente K 444
pour la
symphonie P16 de Haydn.
Heina, François-Joseph (1729 - 1790)
Corniste qui, en 1764 était au service du prince de Conti à Paris puis tint une
maison édition où parut la première édition des 7 oeuvres de Mozart : K 179, 180, 254,
309, 310, 311 et 354. L'amitié de Heiner fut précieuse pour Mozart au moment de la
maladie puis du décès de sa mère; il assista à son enterrement.
Heufeld, Franz Richard von (1731 - 1795)
Directeur du théatre allemand de Vienne en 1769 puis de 1773 à 1775 ou il fit
la connaissance de la famille Mozart. En 1778 Leopold lui demanda d'aider à obtenir pour
Wolfgang un poste de maître de chapelle au théâtre allemand. Heufeld n'ayant guère
d'espoir d'y parvenir conseilla à Wolfgang de composer un opéra et de l'envoyer à
l'empereur, ce pourquoi le jeune Mozart le traita de "fou".
Hofdemel, Franz (1755 - 1791)
Fonctionnaire aux tribunaux de Vienne. En 1789 il prêta 100 florins à Mozart.
Sa femme, Magdalena était une élève de Mozart. Le lendemain de la mort de Mozart,
Hofdemel agressa sa femme, alors enceinte, au rasoir avant de se suicider ce qui ne fit
que renforcer le soupçon de l'époque selon lequel Mozart était le père de l'enfant. On
soupçonna aussi Hofdemel d'avoir empoisonner Mozart (mais la mort par empoisonnement est
aujourd'hui réfutée).
Hofer, Franz de Paula (1755 - 1796)
Violoniste à la cathédrale St Etienne de Vienne à partir d'octobre 1780 et à
l'orchestre de la cour à partir de 1787. En 1788 il épousa Josepha, la soeur ainée de
Conztance Mozart , qui créa le rôle de la reine de la nuit dans La Flute Enchantée. En
1790 Hofer accompagna Mozart lors de son voyage. Puis, il chanta la partie de Tenor
lors de la lecture du Requiem au chevet de Wolfgang mourant.
Holzbauer, Ignaz (1711 - 1783)
Maître de chapelle à Mannheim. Il composa divers pièces, dont des opéras.
L'un d'entre eux Günther von Schwarzburg (1776) joua un rôle important dans la
renaissance du singspiel allemand. Mozart l'entendit en 1777 et en admira la musique.
L'année suivante, il adapta l'un des miserrere de Holzbauer pour le concert spirituel à
Paris. Holzbauer quant à lui se montra serviable et amical avec Mozart.
Hummel, Johann Nepomuk (1778 - 1837)
Elève de Mozart en 1786 - 1788 il vécut alors avec la famille Mozart à Vienne.
Il étudia ensuite avec Albrechtsberger, Salieri et Joseph Haydn dont il prit la
succession comme maître de chapelle en 1804. Vers la fin de sa vie, il ébaucha une
biographie de Mozart. Lors de ses obsèques à Vienne le Requiem de Mozart fut
exécuté.
Jacquin, von
Famille viennoise amie de Mozart. Nikolaus Joseph fut un célèbre
botaniste.Joseph Franz, son fils ainé fut botaniste aussi; dans son album Mozart écrivit
le double canon K 228. Emilian Gottfried, second fils fut élève de Mozart et publia
certains lieder de Mozart sous son propre nom avec l'accord de Wolfgang. Franciska, la
cadette fut également élève de Mozart. Il écrivit pour elle la partie de
piano du K
498.
Jautz, Dominik Joseph (1732 - 1806)
Membre du Burgtheatre de Vienne, il créa le rôle de Selim dans l'enlèvement au
Serail.
Kelly, Michael (1762 - 1826)
Entre 1779 et 1783 il se fit une réputation de ténor dans diverses villes
italienne puis fut engagé par le comte Durazzo pour l'opéra de la cour de VIenne. Il s'y
lia d'amitié avec Mozart et créa les rôles de Don Currzio et Basilio dans Les noces de
Figaro. En 1787 il partit pour Londres avec d'autres amis anglais de Mozart (la Storace,
Attwood,...). Il publia ses Reminicences qui comportent de précieuses
informations sur Mozart.
Kirchgässner, Maria Anna Antonia (1769 - 1808)
Aveugle dès l'âge de 4 ans, elle donna des concerts à l'harmonica de verre en
Allemagne et à l'étranger. Mozart fit sa connaissance à Vienne en 1791 et composa pour
elle l'adagio K 356 (617a) et un adagio et rondo K617.
Lange, Aloysia (née Werber 1760 - 1839)
Soeur ainée de Constanze. Cantatrice de talent, Mozart fit sa connaissance à
Mannheim en 1777-1778 et écrivit pour elle plusieurs arias. L'amour qu'il éprouva pour
elle ne lui fut pas rendu. En 1780 elle épousa l'acteur Joseph Lange et Wolfgang épousa
Constanze, la soeur d'Aloysia. Cependant le couple Lange resta très proche du couple
Mozart et Aloysia chanta dans divers opéra de Mozart. Elle se sépara de son mari en
1795.
Lange Joseph (1751 - 1831)
Acteur et peintre. Le portrait inachevé qu'il peignit de Mozart est actuellement
exposé au Mozarteum de Salzbourg et celui qu'il fit de Constanze à la Hunterian Art
Gallery de Glasgow.
Laschi, Luisa (1766 - 1790)
Fille du signor Laschi pour qui Mozart écrivit le rôle de Fracasso dans La
Finta Simplice. Elle joua le rôle de la première comtesse dans Les Noces de Figaro et
Zerlina dans la première représentation viennoise de Don Giovanni.
Leutgeb, Joseph (1732 - 1811)
Corniste, ami de Mozart pendant pratiquement toute la vie du compositeur. Il se
maria en 1763 et le couple s'installa en 1777 à Vienne ou Leutgeb tenait une boutique de
fromager en même temps qu'il poursuivait sa carrière musicale. En 1786, un an après le
décès de sa première épouse, il se remaria. Mozart passa beaucoup de temps chez eux
pendant que Constance était à Baden en 1791. La musique que Mozart écrivit pour lui
atteste de ses hautes compétences de corniste (K 412, 417, 447, 495, 407). De même que
les remarques notées par Mozart sur les manuscrits autographes témoignent de l'amitié
qui les unissait.
Linley Thomas (1756 - 1778)
Enfant prodige et virtuose d'une longue lignée de musiciens, il se lia d'amitié
avec Wolfgang en Italie alors qu'ils avaient tous deux quatorze ans. Promis à une
brillante carrière, le jeune Linley périt noyé lors d'un accident de bateau.
Lugiati Pietro (1724 - 1788)
Il fut l'hôte, à Verone, de Wolfgang et Leopold lors de leur séjours de 1770 -
1773. Il admirait la précocité de Wolfgang et fit faire son portrait par Saverio dalla
Rosa.
Mandini, Stefano (1750 - 1810)
Baryton qui tint le rôle d'Almaviva lors de la première des Noces de Figaro
tandis que son épouse Maria chantait celui de Marcelina.
Manzuoli, Giovanni (1720 - 1782)
Castrat florentin qui poursuivit sa carrière jusqu'en 1771. Il rencontra la
famille Mozart à Londres en 1765 - 66 et donna des cours de chant à Wolfgang. Ils se
retrouvèrent à Florence en 1770 et c'est dans le rôle titre d' Ascanio in Alba que
Manzuoli fit ses adieux au public en 1771.
Martini, Giovanni Battista (1706 - 1784)
Moine franciscain et maitre de chapelle à l'église San Francesco de Bologne. Il
composa abondamment, fut un professeur talentueux et respecté et réuni une vaste
bibliothèque de portraits (dont celui de Mozart), publia une histoire de la musique
inachevée et laissa une importante correspondance. Mozart étudia avec lui lors de son
séjour à Bologne en 1770 et en 1776 lui envoya une copie de son "Misericordias
Domini" K 222 concluant ainsi sa lettre " Je ne cesse de
regretter d'être eloigné de la seule personne au monde que j'aime, que je vénère et
que j'estime plus que quiconque."
Meissner, Joseph Nikolaus (1724 - 1795)
Basse d'une habileté peu commune employé à la cour de Salzbourg à partir de
1747. Il était avec Mozart à Donaueschingen en 1766 puis à Rome en 1770. Il chanta
divers pièces de Mozart dont le rôle de Fracasso dans La Finta Simplice.
Mesmer, Franz Anton (1734 - 1815)
Docteur en médecine à partir de 1766, il commença à mettre en pratique en 1775 sa
méthode de guérison par "magnétisme animal" (parodiée par Mozart et Da Ponte
dans Cosi Fan Tutte). Grand amateur de musique, Mesmer était un ami intime des Mozart.
C'est dans son petit théâtre privé que fut donné pour la première fois Bastien et
Bastienne.
Mölk
Famille salzbourgeoise amie des Mozart. L'un des 5 fils, sans doute l'ainé, Franz était
amoureux de la soeur de Wolfgang, Nannerl, en 1770. L'année suivante, c'est Wolfgang qui
se prit d'affection pour une des filles Mölk, Maria Anna Barbara.
Mozart, Anna Maria Thekla (1758 - 1841)
Cousine de Mozart surnommée La Bäsle. Elle était le fille du frère de Léopold
Mozart. Wolfgang noua avec elle une amitié enjouée et affectueuse à l'occasion de son
séjour à Augsbourg en 1777. Il lui adressa par la suite de nombreuses lettres restées
célèbres pour leurs allusions scatologiques. Elle eut en 1784 une fille illégitime. Le
père, identifié plus tard était l'abbé Theodor Franz von Reibeld.
Myslivececk, Joseph (1737 - 1781)
Il composa des opéras pour plusieurs villes italiennes, ainsi que des oratorios,
des symphonies et de la musique de chambre. Mozart le rencontra à Bologne en 1770 et le
retrouva à Milan en 1772 - 73. Il admirait sa musique qui influença la sienne. En 1777
Myslivececk contracta plusieurs maladies à Munich. Mozart lui rendit visite. Puis il
retourna en Italie. Ses derniers opéras furent des échecs et il mourut dans la misère
et l'abandon.
Nissen, Georg Nikolaus (1761 - 1826)
Il arriva à Vienne en 1793 comme diplomate. Il rencontra Constanze en 1797 et se
lia d'amitié avec elle avant de l'épouser en 1809. Ils vécurent à Copenhague jusqu'en
1820 puis revinrent à Salzbourg où ils commencèrent à réunir la documentation pour la
Biographie W.A. Mozart de Nissen qu'il laissa inachevée. C'est Conztance qui
l'acheva et la fit publier en 1828 avec l'aide de J.H. Feuerstein.
Paradies, Maria Theresia von (1759 - 1824)
Avaugle des l'enfance, elle étudia avec Kozeluch et Salieri. Elle composa des
oeuvres scéniques, des lieders et de la musique instrumentale ma se fit surtout une
réputation comme pianiste de concert. Elle rendit visite aux Mozart à Salzbourg en 1783
au départ d'une tournée. Mozart lui écrivit un concerto (probablement le K 456) pour
son concert parisien.
Pichler, Karoline (1769 - 1843)
Fille de Franz Sales von Greiner et de son épouse Charlotte qui reçurent
souvent les Mozart chez eux à Vienne. Karoline était musicienne mais aussi auteur. Sans
être officiellement l'élève de Mozart elle bénéficia de son enseignement et laissa
sur lui de précieux souvenirs dans ses Denkwurdigkeiten aus meinem Leben (Vienne
1844, ed. E.K. Blümml, Munich 1915)
Ployer, Barbara
Elle fut l'élève de Mozart et se produisit avec lui en concert. Il écrivit
pour elle deux concertos pour piano K449 et K453.
Puchberg, Johann Michael (1741 - 1822)
Il fit la connaissance de Mozart à travers la franc-maçonnerie. Entre 1787 et
1791 il prêta au moins 1415 florins qu'il ne réclama pas après la mort du compositeur
(mais il n'est pas impossible que Mozart en ait déja remboursé une partie). Il continua
même d'avancer de l'argent à le veuve de Wolfgang, qui le lui remboursa. Puchberg mourut
lui-même dans la misère. Mozart lui a dédié le trio à cordes K 563 et peut être le
trio pour piano K 542.
Punto Giovani (Stich, Johann Wenzel, 1746 - 1803)
Cornist, protégé du comte de Thun qui prit la fuite en 1766; c'est alors qu'il
adopta son nom italien. Mozart le rencontra en 1778 à Paris et écrivit pour lui la
partie de cor de la symphonie concertant K anh.9 (297B) qui ne fut pas exécutée. Il fut
salué à travers toute l'Europe comme le meilleur corniste de son temps. A Vienne en 1800
Beethoven composa pour lui la sonate pour cor op. 17.
Raaff, Anton (1714 - 1797)
Entre 1741 et 49 il fut connu comme l'un des meilleurs ténors de son temps à
Vienne, Madrid, Lisbonne et les grandes villes italiennes. Mozart fit sa connaissance à
Mannheim en 1777 où il écrivit pour lui l'aria "se al labro mio" K
295 puis le revit à Paris, où leur amitié se renforça malgré la piètre opinion que
Mozart avait de sa voix qui n'était alors plus à son apogée. C'est en partie grace à
Raaff que Mozart obtint pour Munich la commande d'Idomeneo dont le ténor chanta le rôle
titre lors de la première.
Ramm, Friederich (1744 - 1811)
Haut-boitiste à l'orchestre de la cour de Mannheim où il fut un proche
compagnon de Mozart. Présent à Paris en 1778 avec Mozart et Wendling, il devait jouer
dans la symphonie concertante dont l'execution fut annulée (voir Cambini). Mozart le retrouva à Munich en 1780-81 ou il
composa pour lui le quatuor avec haubois K 370.
Rauzzini, Venanzio (1746 - 1810)
Il fit ses début de castrat d'opéra en 1765. De 1766 à 1772 il fut au service
de l'électeur de Mannheim où il travaillait également comme compositeur. Mozart qui
l'avait entendu à Vienne composa pour lui le rôle de Cecilio dans Lucio Silla (Milan
1772) puis, le mois suivant le brillant motet Exultate, Jubilate K 165.
Rodolphe, Jean Joseph (1730 - 1812)
Il joignit vers 1760 l'orchestre de la cour de Stuttgart où il poursuivit ses
études avec Jommelli et composa des ballets. En 1767, établi à Paris, il était connu
comme violoniste, corniste et compositeur. Il se lia d'amitié avec Mozart en 1778 et
proposa de lui obtenir un poste d'organiste à Versailles. Mais malgré les
recommandations de son père, Mozart n'était pas interessé.
Rumbeke, Marie Karoline comtesse de Thiennes (1755 - 1812)
Elle fut la première élève à Vienne de Mozart qui, en 1781 écrivit pour elle
une série de variations pour piano, probablement K 352.
Salieri, Antonio (1750 - 1825)
Orphelin à l'âge de 15 ans, il fut emmené à Venise, où il étudia avec
Pescetti et Pacini. Mais un an plus tard Gassmann le conduisit à Vienne où il veilla à
son éducation. A la mort de Gassmann en 1774 Salieri fut nommé compositeur de la cour et
chef d'orchestre de l'opéra italien. L'année suivante il épousa Thérésia
Helferstorfer dont il eut huit enfants. En 1788 il fut nommé maître de chapelle à
Vienne. De nombreux musiciens célèbres (dont Beethoven, Liszt, Schubert) furent ses
élèves. Salieri et Mozart étaient souvent en concurrence. Il semble certain que Salieri
ait été jaloux de la supériorité de Mozart; il se serait même accusé d'avoir
empoisonné Mozart avant de mourir. Mais cet aveux est aujourd'hui discrédité.
Saporiti, Teresa (1763 - 1869)
Elle chanta des rôle de soprano avec sa soeur aînée dans la troupe de Pasquale
Bondini à Leipzig, Dresde et Prague dans les années 1780. En 1787 elle créa le rôle de
Donna Anna dans Don Giovanni.
Schachtner, Johann Andreas (1731 - 1795)
Trompettiste de cour et de campagne auprès de l'archevêque de Salzbourg. Outre
la trompette, il jouait également du violon et du violoncelle et était écrivain. C'est
lui qui traduisit en allemand les livrets de La finta Gardiniera et Idomeneo
et qui écrivit le texte de Zaide. C'était un bon ami de la famille Mozart et en
1792 il fournit, à la demande de Nannerl, de précieux souvenirs sur l'enfance de Mozart.
Schack, Benedikt Emanuel (1758 - 1826)
Il entra en 1786 dans la compagnie théatrale de Schikaneder pour laquelle il
composa un certain nombre de Singspiele. A Vienne il se lia d'amitié avec Mozart qui
l'aida dans ses compositions et écrivit pour lui le rôle de Tamino dans La flûte
enchantée. Schack prit par à la lecture du Requiem inachevé de Mozart au
chevet du compositeur mourant.
Schikaneder, Emanuel (1751 - 1812)
Acteur de la troupe F.S Moser en 1773 - 74, il en repris la direction en 1778.
Après plusieurs années de voyages et d'associations avec d'autres compagnie, il loue le
Freihaustheater de Vienne pour y donner essentiellement des singspiele et des opéras
dont, La flute enchantée de Mozart pour lequel il écrivit le texte et joua le
rôle de Papageno.
Schmith, Anton
Docteur de médecine et violoniste amateur, ami de Mozart à Vienne. Il signa une
inscription dans l'album de Mozart (31 oct 1789) et le compositeur lui offrit la partition
autographe d'Une plaisanterie musicale K 522.
Stadler, Anton Paul (1753 - 1812)
Lui et son frère Johann Nepomuk Franz furent d'excellent joueurs de clarinette
et cor de basset. En 1781 ils étaient employé à la cour de Vienne. Anton,
particulièrement réputé pour son jeu dans le registre grave (chalumeau) de la
clarinette imagina d'étendre vers le bas l'ambitus de l'instrument. C'est pour ce type de
clarinette que Mozart composa son quintette K 581 et le concerto K 622. Les solos de
clarinette et de cor de basset dans la Clémence de Titus furent également écrits pour
Stadler.
Stein, Johann Andreas (1728 - 1792)
Facteur d'instrument à clavier. Il fit la connaissance de la famille Mozart en
1763 lorsque Leopold lui acheta un piano d'étude. En 1777 Wolfgang faisait, dans des
lettres à son père, l'éloge des pianos de Stein.
Stephanie, Johann Gottlieb (1741 - 1800)
Encouragé par Anton Mesmer il rejoignit la compagnie théâtrale de la
National-schaubüne en 1768 puis fut, à partir de 1769, membre du Burgtheater de Vienne
où il tint principalement des rôles comiques tout en écrivant et adaptant des
pièces et
des singspiele. Ami de Wolfgang, il rédigea pour lui des livrets dont celui de
l'enlèvement au sérail.
Stoll, Anton (1747 - 1805)
Maître d'école et chef de choeur à Baden. Ami de Mozart, il exécutait
sa
musique à l'église et trouvait une chambre à Constanze lorsqu'elle venait y prendre les
eaux. Il possédait les autographes du motet Ave verum corpus K 618 composé pour lui et
ceux d'autres oeuvres religieuses de Mozart : K 193, K 194, K 260 et K 337.
Storace, Nancy (1765 - 1817)
Soprano généralement appelée Anna à la scène. Elle vécut à Vienne avec ses
parents entre 1783 et 87 et furent très proche de Mozart. Stephen ( 1762 - 1796), le
frère de Nancy prit probablement des leçons avec Mozart et Nancy chanta sa musique. Elle
fut la première Susanna dans Les Noces de Figaro en 1786 et Mozart écrivit pour
elle l'air de concert Ch'io mi scordi di te K 505. Le manuscrit autographe
portait l'inscription "Pour Melle Storace et moi...
Strinasacchi, Regina (1764 - 1839)
Violoniste dont Mozart admirait le jeux. Il se produisit en concert à Vienne
avec elle en 1784 et écrivit pour elle la sonate pour violon K 454.
Süssmayer Franz Xaver (1766 - 1803)
Après ses études, il partit vivre à Vienne en 1788. Mozart puis Salieri lui
enseignèrent la composition. Il travailla pour le théatre nationnal de Vienne comme
compositeur d'opéras de 1794 à sa mort. Il aida peut-être Mozart à composer els
récitatifs secs de La clémence de Titus et acheva le Requiem ainsi que le concerto pour
cor que mozart avait laissé inachevés. D'après Sophie Haibel, Mozart lui-même, sur son
lit de mort, lui aurait donné les indications pour achever le Requiem.
Teybler
Famille de musiciens viennoise amie des Mozart. Matthäus (1711 - 1785),
violoniste, rejoignit l'orchestre de VIenne en 1757. Elisabeth (1744 - 1816) sa fille
aînée se fit un nom comme soprano principalement en Italie. Anton (1756 - 1822) le fils,
étudia auprès du Padre Martini à Bologne puis travailla en Italie avant de revenir à
Vienne en 1781. Il succéda à Mozart comme compositeur de la cour en 1793. Franz (1758 -
1810), son frère, devit membre de la compagnie de Schikaneder pour laquelle il écrivit
des singspiele, puis fut organiste à la cathédrale St Etienne de Vienne. Theres (1760 -
1830), la soeur cadette soprano au théâtre de la cour de Vienne, créa le rôle de Blonde
dans l'enlèvement au sérail.
Trattner, Maria Theresia von (1758 - 1793)
Fille du mathématicien Joseph Anton von Nagel, épouse de Johann THomas von
Trattner, éditeur imprimeur et libraire à Vienne. Mozart vécut dans leur bel hotel en
1784 et y donna des concerts par souscription. Les Trattner restèrent amis de Mozart
jusqu'à sa mort et portèrent quatre de ses enfants sur fonts baptismaux. Maria Theresia
fut l'élève de Mozart et il lui dédia la fantaisie et la sonate en ut mineur K 475 et K
457.
Valesi, Giovanni (1735 - 1811)
Ténor allemand né Johann Evangelist Wallishauser. Il prit part aux premières
représentations de La finta simplice et Idomeneo.
Vanhal, Johann Baptist (1739 - 1813)
Compositeur tchèque. D'après Michael Kelly il joua la partie de violoncelle
lors de séances de quatuors à cordes avec Mozart, Joseph Haydn et Dittersdorf.
Villeneuve, Louise
Soprano pour laquelle Mozart composa l'aria "Alma grande" K578
et les airs K 582 et 583 qu'elle interpreta dans un opéra de Soler. Elle interpreta
également la première Dorabella dans Cosi fan tutte.
Vitàsek, Jan Matyàs Nepomuk August (1770 - 1839)
Elève de F.X. Duschek par l'intermédiaire de qui il fit lma connaissance de
Mozart. Pianiste de talent, il fut très admiré en tant que soliste dans les concertos de
Mozart.
Wendling
Famille de musiciens, amis et collègues de Mozart à Mannheim et à Munich. Johann
Baptist (1723 - 1797) fut flûtiste à la cour de Mannheim et c'est là qu'il fit
la connaissance de Mozart qu'il aida à orchestrer l'un de ses concertos pour flute en
1777. Son épouse, la cantatrice Dorothea Suprini (1736 - 1811) joua le
rôle d'Ilia dans Idomeneo et l'air de concert K 486a. Leur fille Elisabeth
Augusta (1752 - 1794) était également cantatrice et Mozart écrivit pour elle
deux mélodies françaises avec piano K 307 et 308. Franz Anton (1729 - 1786),
le frère de Johann Baptist, était violoniste dans l'orchestre de Mannheim. Il épousa la
cantatrice Elisabeth Augusta (1746 - 1786) qui joua le rôle d'Elettra
dans Idomeneo ainsi que d'autres airs de concerts composés par Mozart.
Willmann, Maximiliana Valentina Walburga (1769 - 1835)
Membre d'une grande famille de musiciens qui joua un rôle important dans la vie de
Beethoven. Mozart lui aurait enseigné le piano et, en 1787 elle fut la soliste d'un de
ses concertos pour piano (probablement le K 503) lors d'un concert viennois. Sussmayr
était présent lorsqu'elle épousa F.X. Huber, librettiste de Christus am Olberge de
Beethoven en 1797.
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