Accueil
Sa Vie
Son Oeuvre
Mozart Immortel
Toute l'actu !
Liens
Contact
Biographie
Arbre généalogique
Apparence
Correspondance et
Citations
Ses amis et admirateurs
Anecdotes
La franc-maçonnerie
Evènements contemporains

Conztance

La Basle, cousine de Wolfgang

Aloysia Werber (portrait de Nilson, 1784) premier amour de Wolfgang. Elle épousera finalement l'acteur Joseph Lange et Wolfgang épousera Conztance, la soeur d'Aloysia...

Nancy Storace, remarquable cantatrice. Wolfgang fut très proche d'elle !

Image extraite du film Amadeus de Milos Forman

Lorenzo Da Ponte

La Pompadour... Que le petit Wolfgang trouva un tantinet hautaine lors d'une représentation à Versailles...

 

Mozart et son célèbre rire saccadé, son billard, ses fantaisies et ses caprices. Mozart vulgaire ou même cochon, coureur de jupons. Mozart révolté, assoiffé d'indépendance. Mozart et sa mémoire d'éléphant, sa passion pour les nombres, et les jeux de mots malheureusement intraduisibles. Mozart et sa sensibilité à fleur de peau, son besoin éperdu d'amour. Mozart et sa finesse, sa culture, souvent niée ou ignorée par les biographes, son goût pour l'art, son amour de la nature. Mozart polyglotte. Mozart virtuose. Mozart pauvre et oublié du publique.
Il était tout cela aussi Wolfgang Amadeus Mozart. Un homme, pas seulement un compositeur irremplaçable...


Non, ce n'est pas une légende, Wolgang s'amusait effectivement à parler "à l'envers". Mais il n'inversait pas simplement les syllabes, il inversait l'ordre des lettres. Ainsi, par exemple MOZART devenait TRAZOM, et c'est parfois de ce surnom qu'il signait ses lettres, et pour preuve, ce mot qu'il écrivit dans le livre de prières de sa femme Constance:
Celui qui a retourné toutes les images de ce petit livre et écrit quelque chose sur chacune d'elle est un... n'est-ce pas Constanze? Il n'en a épargné qu'une seule, car il a constaté qu'elle était en double - et a donc espoir de se la voir offrir en souvenir; qui donc se flatte de cela?
Trazom - et de qui espère-t-il la recevoir?
De Znatsnoc.
Ne soyez pas si pieuse, bonne nuit.


De même, Wolfgang aimait rire, plaisanter, se faisant même parfois taxer de vulgarité tant ses sujets de boutades favoris avaient souvent rapport avec les excréments. En témoigne cet extrait de correspondance destiné à sa "cousinette" :

Salsbourg le 10 Mai 1779,
      Très chère, très bonne,
      Très belle, très aimable,
      Très séduisante,
      Par un indigne cousin
      Poussée à bout,
      Petite Basse
      Ou petit violoncelle
      Souffle moi dans le derrière,
      C'est bon,
      Ca fait du bien !


Le 25 Juillet 1781, Wolfgang écrit à son père, au sujet de Constance, pour le rassurer:
Je badine, je fais des plaisanteries avec elle, quand il m'en reste le temps [...], et c'est tout. Si je devais épouser toutes celles avec qui j'ai plaisanté, j'aurais bien deux cents femmes.
Quel Don Juan ce Wolfgang !


Le 12 Mars 1783, Wolfgang écrit dans une lettre à Leopold :
Nous avons donné, le lundi gras, notre compagnie Mascarade à la Redoute. Cela consiste en une pantomime qui a juste rempli la demi-heure de repos. Ma belle soeur [Aloysia] était Colombine, moi Arlequin, mon beau-frère [Lange] Pierrot, un vieux maître de danse [Merk] Pantalon, un peintre [Grassi] le docteur. L'idée de la pantomime et de la musique étaient toutes deux de moi.

Il n'est pas inintéressant de noter que dans la Commedia dell'arte, souvent, Arlequin cocufie Pierrot, mari de Colombine. Or, ici, Mozart est Arlequin, Aloysia Colombine et son époux Pierrot...


Dans une des scènes du magnifique "Amadeus" de Milos Forman, Mozart fait exécuter un ballet sans musique lors d'une répétition des Noces de Figaro. Cela n'a rien d'une invention cinématographique. Le comte Rosenberg, cherchant à en empêcher la représentation de cet opéra, avait interdit un fadango sur lequel dansent les paysans à la fin du 3e acte, sous prétexte que le règlement interdisait les ballets dans l'opéra-buffa. Mozart et Da Ponte préparèrent leur vengeance. Lors de l'une des dernières répétitions, en présence de Joseph II, l'orchestre et les choeurs s'arrêtèrent au moment du fadango et les acteurs dansèrent la scène dans un silence pesant. L'empereur surpris ordonna que l'on réintègre la musique sur ce ballet et fut tout à fait furieux contre Rosenberg lorsqu'il apprit qu'il était à l'origine de cette décision.


Comme il est étrange de constater qu'aucun portrait de Mozart ne ressemble à un autre! Certains sont donnés pour plus ressemblant que d'autres (celui de Lange par exemple) mais il n'en reste pas moins que nous ne connaissons pas le vrai visage de Mozart. Et nous serons ainsi condamnés à ne jamais le connaître puisque son masque mortuaire fut malencontreusement brisé par Constance qui n'eut pas même l'idée de conserver les morceaux...


Dans sa correspondance, Mozart ne fait que très peu allusion aux paysages qu'il découvre lors de ses voyages. En revanche, on lui découvre un réel amour de la nature! Lors d'un séjour chez le comte Cobenzl en 1781 il racontera " La petite maison n'est rien mais le pays ! La forêt ! Où l'on a construit une grotte qui paraît naturelle. C'est superbe et très agréable." En outre il fait souvent note de visite de jardins lors de ses déplacements.
Enfin, pourquoi douter du récit que Vincent Novello fait de ses conversations avec Constanze Nissen (veuve de Wolfgang) lorsqu'elle lui raconte qu'il aimait le  cadre pittoresque de Salzbourg "en particulier les terres romantique d'Aigen" et que Mozart "aimait particulièrement les fleurs" ou encore qu' "il aimait extrêmement la campagne et admirait passionnément tout ce qui était beau dans la nature, goûtait les petites excursions et passaient beaucoup de leur temps en dehors de la ville"


Si l'on connaît le contenu de la bibliothèque de Mozart, il n'est pas possible de dire s'il avait lu tout ce qui s'y trouvait ni s'il n'avait pas lu d'autres oeuvres que celles-ci. Il ne fait cependant aucun doute (malgré la légende persistante) que c'était un homme cultivé et appréciant diverses formes d'art tel le théâtre, la poésie et la littérature.
Dans une lettre du 29 Novembre 1780 à son père:
"Dites-moi, ne trouvez-vous pas le discours de la voix souterraine trop long? Réfléchissez-y bien. Imaginez le théâtre; la voix doit être effrayante, elle doit pénétrer, on doit croire qu'elle est réelle. Comment peut-on y parvenir si le discours est trop long? Car les spectateurs du fait de cette longueur, seront de plus en plus persuadés qu'elle n'est rien. Si le discours du spectre n'était pas aussi long dans Hamlet, il serait d'un bien meilleur effet."